La circonscription

La physionomie

La 1ère circonscription de la Meuse est composée de 16 cantons regroupant 303 communes.

Les résultats des élections législative de 2012

Bertrand Pancher a été réélu député de la 1ère circonscription de la Meuse le 17 juin 2012 avec 54.68 % des suffrages exprimés améliorant son score de 2007 dans un contexte national pourtant très difficile pour les candidats de la droite et du centre. Ce résultat traduit dans les urnes une reconnaissance du travail de terrain effectué pendant 5 ans.

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Historique de la circonscription

1988

G. Longuet
(URC-UDF-PR)

54,26%

1993

G. Longuet
(URC-UDF-PR)

51,62%

1997

F. Dosé
(PS)

52,80%

2002

F. Dosé
(PS)

53,33%

Cette circonscription est composée de 16 cantons majoritairement ruraux, avec Bar-le-Duc et Commercy comme villes principales. Le début de la Ve République ne marqua pas de rupture dans cette circonscription. Louis Jacquinot, élu député en 1932, membre de nombreux gouvernements sous la IVe République, président du Conseil général, fut réélu en 1958 et abandonna son siège à son suppléant, René Rousselot, après avoir été nommé ministre d’État dans le gouvernement de Michel Debré. Ministre du Sahara (1961-1962), puis ministre d’État chargé des DOM-TOM (1962), il retrouva son siège en 1962, avant d’être à nouveau ministre d’État, ministre des DOM-TOM dans les gouvernements de Georges Pompidou. Réélu en 1967, il conserva son siège en 1968.

Après un premier tour satisfaisant aux élections législatives de 1973, Louis Jacquinot, député sans interruption depuis 1932, fut battu au second tour par Jean Bernard, maire PS de Bar-le-Duc depuis 1970. Ce dernier conserva sa mairie en 1977, tandis qu’un autre socialiste François Dosé, créait l’évènement en prenant à la droite la mairie de Commercy. Dans cette circonscription qui avait fortement voté en faveur de Valéry Giscard d’Estaing (54,5%), les giscardiens décidèrent de regagner en 1978 le siège perdu en 1973, en raison, sans doute, de l’usure du député sortant UDR. Ainsi, le jeune libéral Gérard Longuet, ancien élève de l’ENA, ancien collaborateur de René Tomasini et Jacques Dominati, mena campagne et, fortement présent sur le terrain, il réussit à se faire élire député UDF-PR. Il confirma son implantation locale en devenant conseiller général du canton de Seuil-d’Argonne en 1979.

Si François Mitterand n’obtint que 49,4% des voix en 1981 dans cette circonscription, les législatives de juin 1981 firent élire, grâce au vote des 2 villes principales, l’ancien député PS Jean Bernard avec 54,2% des voix, aux dépens du sortant giscardien. Le scrutin des listes départementales, en 1986, permit le retour au parlement de Gérard Longuet qui entra immédiatement au gouvernement comme secrétaire d’État puis comme ministre délégué aux PTT.

A la vielle des élections législatives de 1988, dans une circonscription non modifiée, le PS tenait 2 cantons face aux 14 autres détenus par la droite. Il avait cependant conservé les 2 villes principales et François Mitterand réalisa un score de 54,5% en mai 1988. Infirmant cette tendance, l’URL-PR Gérard Longuet fut réélu député face au PS François Dosé.

En 1992, le député devint président du Conseil général de la Lorraine avant d’être réélu au premier tour des législatives de 1993 et de devenir ministre de l’industrie dans le gouvernement d’Edouard Balladur. Aux municipales de 1995, le maire sortant socialiste, Jean Bernard, ne se représentant pas, l’UDF-PR, Bertrand Pancher, collaborateur de Gérard Longuet, prit la mairie de Bar-le-Duc face au nouveau leader PS, le préfet Gérard Cureau. Le PS garda néanmoins la mairie de Commercy et de Revigny, gagnée en 1989. La dissolution de 1997 fut fatale à Gérard Longuet. Avec un FN à 18,5%, François Dosé fut élu député au soir du deuxième tour grâce à la triangulaire.

Si en mars 2001, aux municipales, la gauche garda la ville de Commercy et son canton et prit la ville et le canton de Ligny, Gérard Longuet, président du Conseil régional, fut élu sénateur UDF de la Meuse. Aux législatives de 2002, l’UMP investit Alain Pérelle, maire de Saint-Mihiel, qui fut distancé au premier tour par le député sortant en raison de la percée réussie du divers droite Alexandre Lombard. Au soir du deuxième tour, le député PS, élu local depuis 1976, réputé modéré et présent sur le terrain, conserva son siège, à contresens de la tendance nationale, réalisant un meilleur score qu’aux législatives de 1997. Si le député PS fut majoritaire dans sa ville (66%), il le fut également à Barle- Duc (54%) et dans plusieurs cantons réputés conservateurs confirmant ainsi la crise de la droite local.