Un peu court
Des centaines de millions d’euros de dommages, près d’une vingtaine de morts, le déluge qui vient de s’abattre sur la côte d’azur a un cout humain et financier très lourd.
Même si des catastrophes de ce type se sont déjà produites dans notre histoire récente, le rythme de plus en plus soutenu de survenance de ces tragiques évènements et la hausse du niveau des mers et océan que certains chiffrent depuis un siècle à près de 20 cm rendent les précautions de plus en plus necessaires. Il suffit de constater comment les plages disparaissent d’années en années pour s’en convaincre.
Si il est difficile de faire une relation directe entre cet evenement et la question des dereglements climagiques ,il faut s’attendre à la multiplication de ce type de sinistre à l’avenir.Les rapports des chercheurs que GIEC regroupant les spécialistes du réchauffement climatique ne cessent de nous démontrer que le cout de l’inaction, c’est-à-dire les mesures qui ne sont pas prises pour stopper nos émissions de gaz à effet de serre sera nettement plus important que le montant des dégâts, pour certains irréversibles sur nos territoires.
En attendant il paraît indispensable de se doter de moyens de prévention de plus en plus lourds. La lenteur de la mise en place des plans communaux de sauvegarde ou l’absence de plans de prévention des risques d’inondation posent la question de la réactivité des collectivités mais aussi celle de la nécessaire décentralisation des actions en contre d’un contrôle plus strict de l’état. Plutôt que de réclamer le renforcement de ces mesures et de se poser la question des conséquences d’une urbanisation à outrance l’on préfère mettre en cause l’analyse de Météo France.Un peu court…
Bertrand Pancher
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