Changer de mode de vie.
Le pape François va de triomphes en triomphes dans les pays occidentaux, comme dans les pays pauvres. La semaine dernière à New York lors de son passage à l’ONU, il a appelé la communauté internationale à réellement s’engager afin d’éviter une « 3ème guerre mondiale en morceaux et a évoqué une forme de colonisation idéologique des pays riches voulant imposer un mode de vie incompatible avec le respect de la terre et des femmes et hommes qui y habitent. Egoïsme, consumérisme, mise en péril de l’humanité, ne mâchant pas ses propos y compris lorsqu’il en est venu à critiquer la peine de mort aux États-Unis, l’évêque de Rome a été accueilli comme une Rock star dans les rues de New York…
Le discours du souverain pontife largement inspiré de sa dernière encyclique considérée par nombre d’intellectuels comme révolutionnaire entre en écho avec une opinion publique occidentale et notamment de plus en plus de jeunes remettant en question le modèle de société d’après-guerre : toujours plus de consommation, l’individualisme sans se soucier du délitement du lien social, de la destruction de la nature et de la misère qui nous entoure à l’étranger et même chez nous.
Le discours des hommes politiques et notamment ceux des leaders Français, à quelques semaines des prochaines élections régionales, devient de plus en plus déconnecté. Face au vide de la disparition du modèle simpliste des années 60 : toujours plus de croissance, de consommation, d’emplois et le reste du monde suivra… Alors que tous les signaux sont au rouge, on cherche encore la fuite en avant, c’est-à-dire le précipice.
Un monde nouveau est à reconstruire, il se fonde sur une économie ainsi qu’une organisation politique, sociale et environnementale au service de l’humanité. L’économie et la recherche doivent être au service du politique au sens du défenseur de la cité et non le contraire. Le socle de ce nouveau monde est éthique et culturel avant tout. Il repose sur un socle de valeurs communes.
Ce nouveau monde est à reconstruire tous ensemble, c’est-à-dire en impliquant enfin l’ensemble de nos concitoyens à tous les niveaux. Si tout le monde ne change pas, rien ne changera.
Arrêtons les discours et mettons-nous au travail.
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