De Gaulle qui se retourne dans sa tombe
Selon un récent sondage 52% des Français ne seraient pas dérangés par le Front National.
Ce résultat très surprenant pour le pays des droits de l’homme en dit long sur la déliquescence des valeurs dans notre pays. Comment admettre qu’une formation politique véhiculant en permanence la haine, dont le seul créneau est de chasser les étrangers et qui change en permanence d’orientations économiques et sociales, puisse arriver un jour au pouvoir?
Comment ne croire que ce parti extrémiste érigé en caste familiale, prétendant en permanence vouloir sortir de l’Europe et quitter l’euro, nous expliquant que tout cela était « pour rire » puisque son intention n’est que de renégocier. ..
Comment faire confiance en des dirigeants sans conscience, qui cachent leur argent à l’étranger, et ont bâti une petite fortune sur la politique et qui dénoncent les autres élus qui seraient tous corrompus?
Comment imaginer qu’autant d’apprentis « zozo » prennent les rennes d’aussi grandes collectivités que sont les régions?
Il serait temps que les Français comprennent que ces gens-là les roulent et qu’après l’arrivée au pouvoir d’une Gauche naïve et dépensière, et des décennies de déclin engendrés par le culte d’une consommation sans limites, ni efforts, il y a peut-être d’autres choses à faire que d’en rajouter dans les malheurs de notre pays. Quelle image allons encore donner une nouvelle fois de notre pays à l’étranger?
L’élection régionale qui s’approche est révélatrice: Nous allons voter pour des candidats qui vont administrer une collectivité aux compétences, c’est à dire aux actions, bien définies par la loi, l’économie, le transport ,l’environnement ,la formation…et le parti frontiste donné en tête au 1er tour ne parle que d’immigration…Cherchez l’erreur, c’est un peu comme si voulions aller faire réparer notre voiture chez le boulanger…
Le général De Gaulle menacé physiquement par l’extrême droite et injurié par Le Pen grand père doit se retourner dans sa tombe.
Il est encore temps de se raviver
Bertrand Pancher
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