« Qu’est-ce qui fait qu’en Norvège on vende actuellement 60% de voitures neuves électriques contre 2% en France ? Comment expliquer que la taxe carbone, la nécessaire fiscalité verte soit affichée à hauteur de plus de 110 euros la tonne en Suède alors que nous-mêmes avons reculé en tentant de la faire franchir le cap des 50 euros à l’automne dernier ? Pour quelles raisons rénovent -on massivement des logements anciens en Allemagne ou en Autriche depuis plus d’une décennie alors que nous mème ne dépassons pas les 200 000 rénovations par an depuis le grenelle de l’environnement ? Pourquoi est il aussi facile de se déplacer à l’intérieur du grand Londres ou du grand Madrid alors qu’il est si complexe de le faire à l’intérieur du grand Paris ? »
A l’Assemblée nationale ce mardi 2 avril, je suis intervenu dans l’hémicycle à l’occasion du débat sur la transition écologique.
J’ai énuméré les nombreux exemples de transition écologique qui existent chez nos pays voisins notamment en termes de mobilité ou de fiscalité environnementale, et cela fonctionne !
En France, il est prioritaire que nous cassions ce yoyo réglementaire de court-terme qui jusqu’à maintenant nous a ralentis dans l’atteinte de nos objectifs en matière d’écologie. Changer de modèle c’est d’abord tendre vers une vision globale de long terme !
Face à l’urgence climatique, nous n’avons plus le droit de prendre du retard, de répéter les erreurs du passé. Nous devons dès aujourd’hui instaurer les outils d’une transition écologique partagée, efficace, plus juste, comprise et acceptée.
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