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15 Nov
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Technocraties…

Faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, le Gouvernement et sa majorité relative ne cesse d’essayer de « tendre la perche » aux groupes parlementaires, comme celui que je préside, afin de tenter de trouver des points d’accords. La méthode s’affine avec des premiers résultats encore modestes pour ceux, qui comme moi, se positionnent comme étant dans l’opposition mais aussi source de propositions. Il faut que le pouvoir exécutif prenne son temps pour recueillir les avis et que nous-mêmes puissions interroger celles et ceux concernés par les projets de réformes que l’on
nous propose.
Les textes de Loi, et ce n’est pas nouveau, manquent souvent d’analyses d’impacts sérieuses et l’état des concertations préalables à tous projets est toujours le grand oublié… Cherchez l’erreur… De ce fait, les engagements qui sont pris font « pschitt » et nos populations ne croient plus en rien. Lors du projet de budget, nous avons, par exemple, souligné à de très nombreuses reprises, les difficultés des collectivités locales à boucler leurs budgets dans le cadre de l’explosion des tarifs de l’énergie. Nous avons aussi évoqué les problématiques des entreprises étranglées. Nous avons réussi à « arracher » un budget d’aide spécifique de plusieurs centaines de millions d’euros. Lorsque nous avons demandé au gouvernement comment ces aides étaient déclinées, il nous a renvoyé un incompréhensible document précisant leurs modalités.
Résultat des courses, moins d’une dizaine de communes ou d’intercommunalités sont concernées dans la Meuse, sur plus de 500… Le poids de la technocratie parisienne s’est encore renforcé ces dernières années. Il est nécessaire que le gouvernement comprenne le besoin de s’appuyer sur des parlementaires d’expériences et nous présente des projets de réformes qui ne sont pas bâclés. Il y a
encore du chemin à faire…

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08 Nov
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Article paru le 8 novembre 2022 dans « l’Est Républicain » : « Je suis un député d’opposition et de propositions »

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08 Nov
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Incident à l’assemblée nationale : Bertrand Pancher réagit.

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02 Nov
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Article paru dans l’Est Républicain le 1er novembre 2022

« Ces deux derniers mois ont marqué un changement sans précédent dans notre fonctionnement démocratique… ». Réélu député du Sud meusien en juin dernier, Bertrand Pancher a écrit à ses ami(e)s pour les inviter à une réunion publique, le jeudi 3 novembre, à 18h30, à la salle des fêtes de Sampigny. L’occasion d’effectuer, accompagné de sa suppléante Fabienne Godey, un premier bilan de la mandature.

La réunion commencera par l’annonce de la création d’une association. Elle se poursuivra par des tables rondes pour échanger sur les priorités, qui feront l’objet d’une synthèse. Après un débat avec la salle, Bertrand Pancher prononcera un discours et la soirée se terminera par le pot de l’amitié.

Pour participer à cet évènement, il est obligatoire de s’inscrire avant le 1er novembre au 03-29-70-69-76

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01 Nov
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Êtes-vous véritablement enclin à nous entendre Monsieur le président et à changer de méthode ?

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28 Oct
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Le député « original » auquel Macron tend la main

Le mercredi 26 octobre sur France 2, Emmanuel Macron a tendu la main au président de la Liot. « Une bonne surprise et la reconnaissance d’un travail », se réjouit-il. En regardant France 2, mercredi 26 octobre au soir, Bertrand Pancher ne s’attendait pas à ce que le chef de L’État lui offre un tel coup de projecteur. C’est pourtant ce qu’il s’est produit, alors qu’Emmanuel Macron, invité de l’émission « L’évènement » commentait la vie parlementaire. « J’ai vu ces derniers jours au parlement qu’il y a des députés d’un groupe intermédiaire du centre, qu’on appelle Liot (…), qui n’ont pas voté cette motion de censure », a-t-il observé. « Moi, je pense qu’avec ces parlementaires-là, qui aujourd’hui ne sont pas dans la majorité, le gouvernement et la majorité à l’Assemblée ont intérêt à travailler (…). Et oui, je souhaite qu’il y ait une alliance. »

Le « Liot » est passé de quantité négligeable à force d’appoint stratégique.

« Liot », pour Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, c’est le nom d’un groupe de vingt députés dont le grand public n’a presque jamais entendu parler. Créé en 2017 sous le nom « Libertés et territoires », il est souvent décrit comme un groupe « technique », c’est-à-dire sans idées communes et seulement destiné à garantir du temps de parole pour des députés isolés. Les autonomistes corses y cotaoient des Ultramarins ou des dissidents socialistes, après avoir vu passer lors du dernier mandat des déçus du macronisme. Hétéroclite ? « Original », préfère dire Bertrand Pancher. Depuis 2018, cet élu de la Meuse venu du centre droit se charge de faire tenir l’assemblage dont il défend la cohérence. « Nous voulons un développement humain, la justice sociale et environnementale et un profond renouveau démocratique » expose-t-il. Il faut aussi « un parlement plus fort et des corps intermédiaires respectés ». Un programme aux accents démocrates-chretiens qu’assume volontiers cet ancien du parti radical, qui se dit très marqué par « les encycliques du pape François « .
Jusqu’ici, il n’avait jamais été question d’une alliance entre les macronistes et Liot, qui se classe résolument dans l’opposition. Lors du dernier quinquennat, Bertrand Pancher a souvent critiqué le gouvernement, auquel il a même reproché, un jour d’avril 2021, de traiter le parlement comme « un paillasson ».
L’heure de la revanche sonne pour celui qu’un député Renaissance décrit comme « une figure originale et souvent éruptive de l’Assemblée ». Majorité relative oblige, le petit groupe est passé de quantité négligeable à force d’appoint stratégique, pour un exécutif prêt à faire feu de tout bois pour se renforcer à l’Assemblée. Déjà, en septembre, le ministre des relations avec le Parlement s’était fendu d’une visite lors des journées parlementaire de Liot. Six semaines plus tard, il suffit de n’avoir pas voté les motions de censure pour s’attirer les louanges du président.
« Nous n’avons pas voté la censure parce que, six mois après les législatives, cela n’a pas de sens de fragiliser les institutions », explique Bertrand Pancher, loin d’être grisé par la main tendue du président. A 64 ans, ce vétéran du Palais-Bourbon – député depuis 2007 ; il a été maire et président de conseil général semble toujours aussi combatif.

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28 Oct
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Main tendue d’Emmanuel Macron : le groupe centriste Liot ne ferme pas la porte

Article Par Célestine Gentilhomme du Figaro

Le message est bien passé, mais les principaux intéressés ont encore quelques réserves. Mercredi soir sur France 2, au cours d’une interview d’une heure consacrée à la politique intérieure, Emmanuel Macron a montré qu’il cherchait de nouveaux alliés. Après ses appels du pied répétés aux élus Les Républicains, le chef de l’État a cette fois-ci tendu la main aux vingt députés du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot), particulièrement connu pour sa diversité. Ces derniers «ont envoyé un message clair en ne votant pas les motions de censure déposées sur les budgets», a noté le président, voyant là une possibilité de «travailler» ensemble sur les réformes à venir. Au point, même, de bâtir «une alliance».

«Pourquoi pas», répond désormais le président du groupe, Bertrand Pancher, auprès du Figaro. «Àpartir du moment où le président Macron décide de partager réellement les décisions, d’être à l’écoute, on aura beaucoup de plaisir», ajoute-t-il. Avant d’évoquer «une condition : qu’il change de méthode».

Car les 55 heures de débats passées sur le budget – et finalement abrégées par l’activation de l’article 49.3 -, n’ont pas entièrement satisfait ces élus. Et pour cause : seuls cinq amendements rédigés par leurs soins, sur plus de 300 déposés, ont été conservés dans la version finale du texte. «On dépose des amendements qui pour nous ont du sens et au dernier moment, on nous dit : 49.3. Ils piochent sur ce qui paraîtrait acceptable», déplore le député de la Meuse, dont les troupes se sont attelées à la défense des collectivités locales. «Ça dépend de l’attitude du gouvernement»

«Ce n’est pas le tout de faire des déclarations d’amour, on a désormais besoin de preuves d’amour», abonde-t-il, peu crédule face au numéro de charme du président. Chouchouté par le gouvernement, le petit groupe – déjà existant lors de la mandature précédente mais dont l’importance est désormais accrue -, est reçu «très régulièrement» par la première ministre Élisabeth Borne. «Les ministres nous appellent en permanence», renchérit Bertrand Pancher. Le signe, selon lui, d’une «reconnaissance du travail effectué».

Mais les vingt députés forment bien «un groupe d’opposition et de propositions», insiste leur président. Ses élus font d’ailleurs régulièrement valoir leur indépendance, devenue la marque de fabrique de ce groupe aux horizons divers. «Tout est ouvert, ça dépend de l’attitude du gouvernement», mettait ainsi en garde le proactif Charles de Courson, le 26 octobre sur LCP. «Le vote des motions a fait l’objet d’un débat compliqué en interne», rappelle également Bertrand Pancher. Avant d’ajouter, à bon entendeur : « C’est aussi le signe de notre liberté concrète».

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26 Oct
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25 octobre 2022, article de Ouest France : « « Redonner la parole aux citoyens » : à Rennes, les 6es Rencontres européennes de la participation »

Les 6es Rencontres européennes de la participation se tiennent pendant trois jours, du 24 au 26 octobre 2022, au Couvent des Jacobins, à Rennes (Ille-et-Vilaine). 1 500 participants viennent y débattre des nouvelles formes de démocratie participative. (lire la suite)

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26 Oct
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23 octobre 2022, Article publié par l’Est Républicain : « Politique : Pancher ne votera pas de motion de censure »

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19 Oct
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Pour une grande conférence sociale

Comme je l’ai dit devant la représentation nationale ce mardi 18 octobre, la question du partage de la valeur ajoutée dans les entreprises est centrale. Elle ne peut se régler par un amendement mais par une « grande conférence sociale »

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