Bertrand Pancher, député de la Meuse, intervient en Commission du développement durable à l’Assemblée nationale sur le budget de l’Ecologie 2019.
Mercredi 3 octobre 2018
Pour que nos politiques environnementales fonctionnent, il faut 2 choses :
Une fiscalité environnementale importante pour pouvoior intégrer les coûts induits et les coûts de pollution ;
Des moyens en direction du changement de comportements et de nouvelles méthodes pour régler nos problèmes de gaz à effet de serre, de biodiversité, de tri et d’enfouissement de déchets.
Quand on analyse le budget de l’écologie 2019, on ne voit aucun moyen en faveur du développement durable, des nouvelles mobilités ou des énergies renouvelables et c’est bien dommage ! En plus de cela, l’augmentation de la fiscalité environnementale est un énorme coup de matraque :
On augmente sans cesse la taxe carbone qui est passée de 5,6 milliards d’euros en 2017 à 12,8 milliards en 2019
On fait exploser la TGAP (taxe sur les déchets ultimes) qui passe de 400 à 900 millions d’euros
On continue à prélever allègrement les budgets des agences de l’eau puisqu’ils sont taxés à hauteur de 500 millions d’€ cette année
Si on continue à suivre ce budget, on va dans le mur !
Les moyens pour de nouvelles méthodes énergétiques et pour un vrai changement de comportements en matière environnementale sont très attendus. Pour l’instant Bertrand Pancher ne voit pas où est réinjecté le budget : pas d’investissement dans les rénovations thermiques, pas d’investissement pour une mobilité plus durable, pas d’investissement en faveur de la chaleur renouvelable…
« Nous, en tant que députés de la Commission du développement durable, devons faire un travail collectif sur le budget de l’écologie ! Si on veut proposer des amendements attendus par la société civile et par les organisations qui travaillent pour le développement durable, ayons au moins l’humilité de les écouter et faisons en sorte qu’à l’Assemblée nationale, on fasse bouger les choses ! »
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